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Piloter un ''avion'' exceptionnel en toute décontraction, c'est un privilèges qu'offrent les simulateurs.


Simulateurs de vol


Simuler le plaisir




Mise en route des jeux

Suivant la configuration de votre ordinateur, il faut une à deux minutes pour charger l'application et la scène de départ (qu'on peut mémoriser à la fin du dernier vol). Force du marketing Microsoft oblige, la présentation de FS-X est un modèle du genre : logiciel en français (pour les jeux achetés en France), manuel d'une vingtaine de page et carte de référence rapide aux touches les plus usuelles. L'utilisateur est accompagné dans ses premier pas en simulation. Pour X-plane, la version française que l'on trouve (moins facilement) dans les magasins d'informatique, propose un boitier plastique et une documentation très succincte traduite en plusieurs langues dont le français. Il convient de noter que les menus du logiciels ne sont pas toujours bien traduits, que les traductions comportent des fautes d'orthographe, que les menus sont parfois abscons et que quelques traductions manquent... Si d'un premier abord la configuration de X-plane peut dérouter les débutants par son interface austère, elle s'avère plus pratique à l'usage. Encore une fois FS-X, fort d'une compatibilité absolue Windows, offre une navigation dans les menus complète et agréable à l'oeil. Reste que dans les deux cas, il faudra des heures et de nombreux essais pour comprendre l'impact de chaque changement et pour affiner les réglages.





Aucune contrainte

Les deux simulateurs autorisent des vols réalistes ou fantaisistes. En effet on peut laisser libre cours à l'imagination, sans contrainte, voler sur des appareils d'exception ou historiques, parcourir des cieux lointains et braver toutes les règles de sécurité... Mais les puristes peuvent aussi respecter scrupuleusement la réglementation d'un vol transcontinental, avec radio-navigation et respect du trafic alentour, ou tenter des vols complexes par météo dégradée. Bref, le ludique prend bien des aspects avec les deux logiciels. Flight Simulator intègre un didacticiel ludique pour acquérir les bases du pilotage. Il permet également d'accomplir des missions variées de force progressive. Cela commence par le décollage, les tours de piste, la voltige, la radio-navigation, l'intégration en circuit, les cascades, les missions de sauvetage... Chaque mission réussie apportera une récompense à votre pilote virtuel. Mais ne vous y trompez pas : certaines missions exigent doigté et compétences. X-Plane ne possède pas de didacticiel. La découverte du jeu est donc presque totalement empirique. En revanche, les outils qui le composent sont plus aboutis et permettent des expériences inédites. A commencer par Plane Maker qui permet de construire un aéroplane. Là, pas de limite ! ULM turbo de 300 tonnes de poussée ; 747 à décollage vertical ; autogire birotor... Tant que votre cerveau peut créer, le logiciel suivra. Reste à tester en vol vos créations ; pas de problème, les modes indestructibles offensent la nature, mais sauvent les pilotes virtuels. Ce logiciel propose aussi des situations de départ intéressantes comme le largage à partir d'un B-52 (pour les X-15 et X-1), la rentrée en atmosphère en navette, le remorquage de planeur, le largage d'eau à partir d'un Canadair... Toujours au chapitre du fun, l'application répondant à un modèle de vol calculé en temps réel à partir de paramètres donnés par l'utilisateur, les vols en atmosphère et sous gravité réduites sont rendus possibles. Vous pourrez ainsi vous balader sur Mars de façon réaliste (ceux qui y ont été vous le confirmeront... dans mille ans !). Bref, beaucoup plus de fun avec X-Plane, mais au prix d'un apprentissage long et difficile.


La création d'aéronefs avec Plane Maker n'est pas chose facile ; on peut toutefois tenter des expériences amusantes.





Comparatif technique

La principale différence entre Flight Simulator et X-Plane réside dans les modèles de vol. X-plane se veut plus réaliste car chaque élément de l'avion est pris en compte pour établir le modèle de vol. Une niche à chien avec un moteur volera avec le profil aérodynamique résultant de sa forme géométrique. Les paramètres pris en compte sont nombreux et réels. Ainsi la vitesse, l'altitude-pression ou la température influent-elles sur le comportement en vol, notamment la portance. En ceci X-Plane peut réellement être qualifié de simulateur. La très sérieuse FAA a d'ailleurs certifié X-Plane pour la partie logicielle des simulateurs de formation des pilotes professionnels. FS-X utilise quant à lui des fichiers de description du vol indépendants des paramètres contextuels de l'aéroplane. Ainsi, notre niche à chien volera comme un 747 si on lui lie le fichier descriptif du gros porteur, ou comme un planeur si on choisit un tel type de fichier descriptif. Et pourtant... Tant qu'on reste dans le domaine des aéronefs conventionnels et répandus, les modèles pré-établis de FS-X restent suffisamment réalistes pour que même des pilotes exigeants s'en satisfassent largement. La librairie graphique d'X-Plane est basée sur OpenGL, ce qui lui permet de s'exporter sur les plates-formes Mac OS X, Windows et Linux, alors que FS-X utilise DirectX avec des graphismes époustouflants. Justement l'apparence, parlons-en. Les fans de chaque logiciel plaident pour leur paroisse. Pour être parfaitement objectif, il faut bien admettre que certains points du globe, certaines montagnes ou villes sont mieux réussies sur l'un et inversement pour d'autres points caractéristiques. Bien malin qui pourra dire si l'un l'emporte en globalité.


Affichage des vecteurs qui composent le modèle de vol sur X-Plane. La simulation est réelle puisque prenant en compte des paramètres individuels et non des Lois de références globales.


Un p'tit tour aux Baléares...


Piloter un paramoteur est également au menu des simulateurs.


La gestion des oiseaux est réelle sur X-Plane avec impacts et dégradations. Les oiseaux sont seulement décoratifs sur FS-X.


On ne se refuse rien avec un simulateur : même pas un petit vol en hydravion. La justesse du comportement dans les phases de transition est bluffante sur les deux logiciels.


Evoluer en F-18 Hornet à quelques mètres de l'eau sous le Golden Gate Bridge... Revivre la scène magique du film Rock ; c'est possible en simulation !


Le vol en conditions dégradées est programmable sur les deux logiciels ; pour se faire (une peu) peur...


Un peu de voltige pour de vraies... fausses sensations.


Le virtuel permet toutes les audaces. Piloter un Bell X1 en patrouille ou un pendulaire au raz des immeubles... Voilà de la simulation récréative qui ne porte pas atteinte à la sécurité des biens et des personnes !


Pour les plus téméraires, la navette Columbia est également disponible. Le pilotage est particulièrement pointu !



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