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Essais

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Le gros intérêt du Phoenix, avec ses énormes réservoirs et son appetit d'oiseau planeur réside dans son autonomie pouvant atteindre 8 heures à 150 km/h soit 1200 VRAIS kilomètres.


Phoenix Air Phoenix - 912 S


Bien né !



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Bienvenue chez les p'tits

Pour mon premier atterrissage, je choisis de poser avec le moteur. Pas assez coutumier de la machine, j'opte pour une pente d'approche modérée, sans minorer exagérément la vitesse, puisque les AF sont en réserve pour cet usage (entre-autres). Je conserve donc 105 km/h en finale et 95 en courte. Je sais ces valeurs trop élevées, mais on n'a jamais vu un avion tomber pour cette cause. Tout réduit, je freine le Phoenix avec la commande adéquate, mais je ne vois cette fois plus du tout la piste. Ni sur les côtés, ni devant. J'arrondis au jugé, juste un peu haut. C'est un poil brouillon (voire totalement bordélique), mais le ''trois points'' y est presque. Pas la peine d'insister, je n'y arriverai pas mieux tant que je ne verrai pas la piste sous le zinc ! Dommage, car le pilotage est d'une telle précision qu'on devrait réussir des kiss de folie... Martin qui s'y colle pour me faire démonstration d'un poser moteur coupé fait à peine mieux. De sa part, il s'agit d'un manque de concentration, car il est très habitué à sa machine. A travers cette prise en mains, le Phoenix a su se faire apprécier pour ses qualités de vol, son confort à bord, le silence en cabine, la précision de pilotage et la présentation sans faille. J'ai voleté un peu sans moteur (hélice en drapeau). Ne revendiquant aucune disposition pour le vol à voile, je constate juste que l'engin plane plutôt bien en dépit d'un bruit désagréable sans aucun doute imputable à l'hélice et sa fameuse protection. Le constructeur annonce une finesse de 32 à 35 avec la version HKS (dotée d'un capot plus effilé) ; je ne suis pas compétent pour juger de ce type de potentiel. Je m'attache seulement à piloter le Phoenix comme un ULM, et comme le motoplaneur ULM que je rêve de posséder un jour. En effet, mêler le vol sportif (ou du moins ludique) au déplacement est un luxe que j'ai eu l'occasion de tester quelques fois et qui me propulse à des sommets extatiques. Nul doute que le Phoenix puisse m'offrir un tel plaisir. Encore que lors de l'essai je n'ai pas eu le loisir d'enrouler la moindre pompe, n'étant ni expert, ni bon chasseur, je me contente de rencontres opportunistes avec les thermiques et là, j'ai pas rencontré. Au moment de l'essai, le Phoenix n'est pas encore commercialisé car il attend la totalité de ses visas administratifs. Le tarif attendu gravite autour de 80 000 euros ttc, parachute et pré-câblages radio-transpondeur inclus.


Une boîte à gants qui ferme ; le must dans le monde ULM.


Deux réservoirs de 50 litres dans les ailes alimentent le moteur. Un bon vélivole devrait pouvoir faire le tour de la Terre.


La prise d'aérateur, pas assez efficace sur le proto.









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