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Essais

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Pti'tavion 912 UL


La boîte à malice



Accès rapides


Sans les mains... sans les portes

Moyennant le port de casques à atténuation renforcée, le Pti'tavion se montre globalement confortable. Mieux, il me donne réellement envie de voler, longtemps. Ses performances sont plus qu'acceptables et son comportement rassurant. En cet après-midi turbulent, l'ULM remue ni plus, ni moins qu'un autre, mais surtout reste manoeuvrable et précis au pilotage. D'ores et déjà, on oublie certains aéronefs qui ''marchent bien'' tant que tout va bien et qui s'embourbent quand les éléments se corsent. A bord, les plaisanteries fusent et nul ne songe à tordre le manche pour rattraper un zinzin en déroute. C'est plutôt cool, ambiance narguilé, parfum ganja. Il faut dire que sur 10 mots prononcés par l'ami Léo', cinq sont humoristiques, cinq blagueurs et les autres pince sans rire. Alors forcément... faut s'adapter. Revenons à notre mouton. En premier lieu à sa bille qu'un sorcier a envoûté d'un charme pétrifiant. Celle-là, pour la bousculer, il faut croiser les skis ou voler sur la tranche. Bon point. Peu ou prou d'action aux palonniers. Les virages se coordonnent d'eux-mêmes, preuve que le réglage différentiel des ailerons est bien pensé. Toutefois Léo' entend affiner davantage la cinématique. Détail agaçant : l'absence de compensateur de profondeur. Léopold juge l'article inutile sur un ULM : j'affirme qu'il se trompe. Même si son avion trouve une vitesse de stabilisation naturelle vers 140 km/h ; même si le centrage de base semble excellent... Il est nécessaire de pouvoir régler finement un aéronef pour lâcher le manche quelle que soit l'allure. D'autant que Pti'tavion ne demande que ça. Il est stable en roulis et en lacet (moyennant la petite compensation précédemment évoquée), donc se passe d'un contrôle permanent du pilote. Les ailerons efficaces font basculer l'ULM de -45° à +45° en deux grosses secondes, permettant en cela de contrer les rafales en tour de piste et les pompes en vol de liaison. La dérive suffit amplement à batailler contre les turpitudes venteuses. Elle autorise même les glissades, ce que les portes dépourvues de raidisseur réprouvent avec énergie ; d'abord ça creuse... ensuite ça incurve ; puis glong ! Notons au sujet des portes qu'il est possible de les ouvrir en vol, sans restriction de vitesse ; elles se plaquent contre le fuselage. En vol, le manche est sans point dur, sans jeu et sans effort exagéré. Rien que du plaisir à manoeuvrer.


Des portes coulissantes qu'on peut également ouvrir en vol sans restriction de vitesse.


Pour un ULM ''couteau suisse'', le Pti'tavion n'en demeure pas moins un vrai aéronef qui se comporte comme tout autre, sans faiblesse particulière.


La roulette de queue démontable permet de reposer et de déplacer le Pti'tavion en position repliée.


La remorque fournie avec le Pti'tavion regorge elle aussi d'astuces intelligentes...


... qui permettent de transporter l'ULM sans faire le moindre effort.


La roulette arrière, toujours elle, guide l'arrière de l'ULM sur la remorque.






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