Voilà un plaidoyer dont les motoristes devraient prendre de la graine : 76% des sondés réclament une motorisation 4 temps, contre 9% pour le 2 temps et 15% pour qui c'est indifférent. Dès lors qu'on parle d'avion moderne, le chiffre passe à 89% pour le 4 temps et 2% pour le 2 temps (comme la proportion d'huile qu'on lui injecte ! ). Si on parle d'ULM moins sophistiqué, la proportion reste de 82% pour le 4T et 9% pour le 2T. Côté puissance, les pilotes ne sont pas fous : ils ont bien compris que la sécurité passe par elle. Donc sans surprise, une grande majorité des votants (53%) veut le maximum qu'autorise la réglementation. 16% se satisferait de 55 ch et 14% de 45 ch. Les avions modernes attirent la puissance, comme le démontre 74% du panel filtré.

Si le panel est assez sage dans ses prétentions, 40% des personnes désirent une vitesse de croisière voisine de 170 km/h, 24% se satisfaisant de 150 km/h et 18% jugeant 130 km/h suffisants. Parmi ceux qui optent pour un ''petit avion basique'', 28% veulent voler à 170 km/h, contre 29% à 150 km/h et 26% à 130 km/h. En revanche, du côté des ''énervés'' (avions modernes), 75% veulent voler à 170 km/h, 21% à 150 km/h et très peu en dessous (4%). Cette même population clairvoyante réclame à 44% une vitesse d'atterrissage de 55 km/h et à 41% une vitesse de 65% (seulement 8% une vitesse de 45 km/h), alors que le panel complet, à l'instar des adeptes de petits avions basiques, est plus exigeant, avec 20% voulant se poser à 45 km/h, 43% à 55 km/h et 24% à 65 km/h. Des performances STOL sont demandées par 29% des sondés, et 40% avec capacités tout-terrain ; 15% ne le demandent pas et 16% se désintéressent de la question. Une fois encore ceux qui optent pour un ULM sophistiqué (rapide et moderne) se singularisent : seulement 21% réclament la capacité à se poser sur des pistes improvisées ; 28% votent pour des décollages et atterrissages courts ; alors que 20% ne le demandent pas et 31% s'en moquent. L'autonomie est recherchée : 36% des votants veulent voler 600 km ; 26% : 450 km ; 21% : 350 km et 14% : 250 km. Peu de personnes se désintéressent du sujet, et seulement 1% des sondés accepte une autonomie voisine de 150 km. 64% de ceux qui optent pour un ULM rapide apprécieraient une autonomie de 600 km, et seulement 11% une autonomie de 250 km.