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Essais

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Best Off Nynja - 912 ULSFR


Simple et performant



Accès rapides


A bord, on est loin du Sky !

Contrairement au Skyranger traditionnel, le Nynja impose d'enjamber le manche. Le plancher étant haut, il est préférable de poser d'abord les fesses sur le siège. Ayant repéré la commande de gaz unique, je choisis la place droite ; je préfère ainsi... L'environnement est tout, sauf Skyranger. Les sièges (réglables) anatomiques houssés n'ont rien à voir ; ils sont disponibles en trois couleurs au choix. L'instrumentation agréablement présentée en position centrale dégage la visibilité sur les côtés et aère le cockpit. Les porte-cartes apportent la note de gaité qui manque généralement au Skyranger. Mais surtout, la forêt de tube a -en partie- disparu, ce dont personne ne se plaindra. L'environnement est lumineux, avec des angles de vision dégagés et un espace agrandi. Un grand pas a été franchi sur l'ambiance du poste de pilotage. Côté ergonomie, l'ensemble est cohérent à l'exception de la commande des volets, trop reculée (environ 10 cm) selon moi, donc pas instinctive à l'usage, avec un verrouillage qui accroche. Le levier de frein est placé en son voisinage immédiat.


L'habitacle est lumineux. Pilote et passager profitent d'une excellente visibilité, y compris vers l'avant. Seule l'isolation acoustique mérite qu'on s'y attarde lors de la fabrication.


De belles performances

Contact. Toujours un peu rugueux au départ, le Rotax 100 ch tourne toutefois rond au ralenti, preuve d'une installation réussie qui filtre suffisamment les vibrations. Le volume sonore est assez élevé en dépit des mousses collées sur la cloison pare-feu. Au roulage, il faut appuyer fermement sur les palonniers pour vaincre les ressorts puissants qui ramènent le lacet au neutre. A part cette particularité, les freins sont doux et efficaces, le guidage est précis et le rayon de braquage n'appelle aucune critique. Alignement et décollage ; le Nynja à pleine charge s'élance prestement. Moins de 120 mètres plus tard, les roues quittent le sol. L'effort de compensation au palonnier droit est soutenu. Je pousse le bouillonnant Rotax qui affiche 5 100 tr/mn en montée initiale. Le variomètre indique 1 100 ft/mn et le badin 115 km/h (configuration lisse). Stabilisation et étalonnage du badin. A 3 500 tr/mn, l'instrument indique 125 km/h et mon GPS 128. A 4 000 tr/mn, le badin raconte 150 km/h et le GPS 145. A 4 500 tr/mn, l'indicateur de bord annonce 172 km/h que le juge de paix ramène à 162. Pour 5 000 tr/mn, l'optimisme s'accroît, avec 200 km/h pour 184 réels. A pleine ouverture, vers 5 300 tr/mn, j'obtiens un beau 212 km/h au badin pour 195 au chrono. Vous avez bien lu : le Nynja flirte avec les 200 km/h ! Preuve que la propreté aérodynamique apportée à sa réalisation n'est pas qu'une apparence. L'occasion m'étant donnée de tester le Nynja en masse maximale avec passager, puis sans passager et peu de carburant, il est à noter dans la seconde configuration un gain de régime moteur d'environ 200 tr/mn à vitesses égales dans les valeurs moyennes de 3 800 à 4 800 tr/mn (exemple 172 km/h à 4 300 tr/mn en solo contre 4 500 en duo).


Le couple Rotax 912 S et Duc tripale Swirl Inconel remporte encore ici un franc succès. Les performances sont tout bonnement incroyables pour un ULM tubes et toiles traditionnel. On prendra plaisir à exploiter la croisière économique Vc (150 km/h à 4 000 tr/mn), en gardant le potentiel pour grimper fort ou remonter le vent.


Les portes sont retenues par des verins hydrauliques.


Leur verrouillage est fait appel à un dispositif simple, mais efficace.



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