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Essais

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Best Off Nynja - 912 ULSFR


Simple et performant



Accès rapides


Un comportement neutre

Le premier modèle testé possédait une gouverne de lacet inefficace et rappelée par des ressorts très durs. Le concepteur a résolu le problème en greffant une rehausse de dérive qui rend cet axe naturel. Du coup, le Nynja démontre maintenant réel progrès sur ce point face au Skyranger (sauf en terme de volume sonore, lequel demeure très...présent !). Ramenant la vitesse sous la limite Va, j'entame une série d'évolutions, tendance serpentin malicieux. Un agréable entraînement à réaliser seul à bord sous peine de devoir nettoyer la cabine après l'atterro' ! Le Nynja se montre réactif et très joueur. Certes la bille se balade un peu, mais le comportement en vol est sain et les contrôles aisés. Le basculement en roulis de -45° à +45° (et retour) est inférieur à 2 secondes. Côté stabilité, l'axe de lacet est prompt à revenir au neutre : moins de 15 secondes pour recouvrer l'axe après un « appui-relâche » à droite et 25 secondes à gauche. Pareil en roulis, avec des temps inférieurs à 10 seconde pour revenir au vol à plat après une solide ''inclinaison-relâchée''. En tangage, je compte 2,5 oscillations et 32 secondes pour retrouver l'assiette initiale. Mieux encore, après une petite nav' de 40 minutes je n'aurais apporté aucune correction d'altitude. Une fois le trim réglé, le Nynja reste bien à plat. La variation moyenne par temps légèrement agité est de l'ordre de +/-100 ft. Encore un paramètre qui entre dans le concept de confort de vol. Moins il y a de boulot, plus le vol est agréable. Les tests continuent, cette fois aux allures lentes. A commencer par la vitesse minimale de contrôle. En lisse, moteur à 3 400 tr/mn, la limite semble se situer vers 70 km/h. Tout sorti, la vitesse chute à 60 km/h et le Nynja reste contrôlable sur tous les axes. Le décrochage, tant en configuration lisse qu'avec les volets, s'avère doux, à peine dissymétrique. Il suffit de rendre la main, de compter jusqu'à deux pour que le Nynja raccroche ses filets et vole de nouveau comme il convient. En ULM, le taux de chute est intimement lié à la décision d'appréhender -ou pas- les pistes enclavées. Plus fin que le Skyranger, le Nynja démontre -500 ft/mn à 90 km/h en lisse ; -300 ft/mn à 85 km/h volets à 50% et -300 ft/mn à 65 km/h plein volets. Des chiffres un peu décevant en regard des -1 000 ft/mn (à 100 km/h) enregistrés avec le Skyranger Swift. Une bonne glissage à 110 km/h ramène la chute à 1 400 ft/mn ; de quoi se poser sous les branches ! L'atterrissage prendra en compte les paramètres ci-dessus établis pour un encadrement académique de la piste. J'arrive quand même un peu vite, défaut préférable à l'inverse (!), quand on découvre une machine. Le Nynja cavale un peu sur la piste avant de se poser sous un léger vent de travers : finale à 85 km/h et courte à 75.


Le comportement en vol du Nynja a évolué ; encore plus polyvalent, avec sa vitesse de croisière élevée, son autonomie augmentée et le confort de sa cabine, il se classe désormais dans la catégorie des ULM de voyage, tout en conservant ses qualités de machine d'école.


La rehausse de dérive a définitivement résolu le problème de lacet rencontré sur la première version.


Protégés par une fine tôle qui évite les turbulences, les volets n'améliorent pas le taux de chute, mais baisse significativement la vitesse de décrochage. Pour les pistes enclavées, mieux vaut descendre en lisse (glissage ou non), puis les déployer au dernier moment.






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